Des parents en colère se sentent pris en otage : la maire de Saint-Céré prend la parole face aux exclusions du centre de loisirs

Des parents d’élèves et habitants de Saint-Céré expriment leur inquiétude face à l’annonce d’exclusions temporaires au centre de loisirs pour les enfants non scolarisés, une décision qui touche la vie associative et l’accès à l’enfance dans la commune. La maire répond et engage le dialogue avec les communes voisines pour trouver des solutions, alors que le sujet anime les discussions autour du droit des enfants et du dialogue social.

Saint-Céré : Des parents en colère se sentent pris en otage face aux exclusions du centre de loisirs

Le Centre de loisirs de Saint-Céré, accueillant des enfants issus de 36 communes alentours, a annoncé une mesure qui exclut temporairement les enfants non scolarisés de Saint-Céré. Cette décision, motivée par un déséquilibre entre inscriptions localisées et capacité du service, interroge sur l’équité et le maintien du lien entre les familles et la municipalité. En 2025, ce sujet met en lumière les enjeux de la vie associative locale et les droits des enfants à disposer d’un accueil de qualité à proximité de chez eux.

  • Le centre peut accueillir 48 enfants de plus de 6 ans et 32 enfants de moins de 6 ans, avec un public venu de 36 communes autour de Saint-Céré.
  • La mesure viserait les enfants non scolarisés résidant à Saint-Céré et est assortie d’un report après les vacances de la Toussaint pour permettre l’organisation.
  • Le financement du Centre de loisirs est majoritairement assuré par les impôts locaux des habitants, ce qui motive les inquiétudes sur l’équité et la soutenabilité du service.

Pourquoi l’exclusion et ses répercussions sur l’Enfance suscitent l’inquiétude des familles

  • La décision crée une double peine pour les familles d’ici qui paient les impôts locaux et ne peuvent pas inscrire leurs enfants faute de place.
  • La proximité et la simplicité d’accès à Biars-sur-Cère comme alternative ne résolvent pas les contraintes géographiques et le maintien des liens avec les copains.
  • Les répercussions potentielles sur le droit des enfants à un accueil éducatif stable et accessible soulèvent des questions sur le service public local.

Réactions et dialogue social: la maire prend la parole et propose des solutions

La maire Dominique Bizat rappelle que le Centre de loisirs est un service communal déficitaire, financé en grande partie par les impôts locaux, et que la mesure est motivée par la nécessité de rétablir l’équilibre entre les besoins de Saint-Céré et ceux des communes partenaires. Elle souligne l’importance du dialogue social et de la recherche de conventions avec les communes voisines afin de maintenir un accès au service pour le maximum d’enfants possible, tout en évitant l’asphyxie du centre.

  • La municipalité s’engage dans des discussions avec les maires des communes alentours pour signer des conventions et financer une partie du service.
  • Un travail est mené avec les associations et les acteurs locaux pour préserver les droits des enfants et éviter les exclusions prolongées.
  • Des mesures transitoires sont envisagées pour permettre à chacun de s’organiser et maintenir un cadre stable pour les familles.
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En pratique: quelles alternatives pour les familles et quelles étapes à venir

Face à la situation, plusieurs pistes sont explorées afin de limiter l’impact sur l’Enfance et de préserver l’accès au service public. Le temps permet de coordonner les efforts entre la Municipalité et les communes voisines, tout en recherchant des solutions réalistes pour les familles et pour le tissu associatif local.

  • Établir des conventions financières entre Saint-Céré et d’autres communes pour reprendre partiellement la charge et accueillir davantage d’enfants.
  • Explorer des options d’accueil temporaire dans des structures partenaires afin de réduire les ruptures pour les enfants et les familles.
  • Renforcer le dialogue avec les Parents d’élèves et les associations afin de construire des solutions concertées et pérennes.
  1. Rendez-vous avec les maires voisins et les associations pour signer des accords de coopération.
  2. Élaboration d’un calendrier transitoire jusqu’à la mise en place des solutions intercommunales.
  3. Suivi et évaluation des impacts sur l’accès des enfants et sur les coûts pour les familles résidant hors Saint-Céré.
Critère Détails
Capacité actuelle 48 enfants > 6 ans, 32 enfants
Public desservi 36 communes alentours, sur 77 au sein de Cauvaldor
Financement Centre communal déficitaire financé majoritairement par les impôts locaux
Dates clés Premier mail le 29 juillet 2025; mesure reportée après les vacances de la Toussaint 2025
Propositions et prochaines étapes Acteurs impliqués
Signatures de conventions intercommunales Municipalité, Maires voisins, Vie associative
Service d’accueil temporaire en partenaires Structures jeunesse et centres relais
Dialogue social renforcé Parents d’élèves, associations, élus

Ressources et suites prévues

  • La municipalité poursuit les échanges avec les communes voisines pour préserver l’accès le plus large possible au Centre de loisirs et limiter l’impact sur l’Enfance et la Vie associative.
  • Des informations dédiées seront communiquées régulièrement afin de tenir les Parents d’élèves et les habitants informés des avancées et des prochaines étapes.

FAQ

Comment cette décision affecte-t-elle les droits des enfants ?

La commune s’efforce de trouver un équilibre entre le financement et l’accès équitable au Centre de loisirs, tout en protégeant les droits des enfants à bénéficier d’un accueil de qualité près de chez eux. Le dialogue social est actif pour éviter toute exclusion durable et préserver le lien avec les familles.

Quelles solutions sont envisagées pour les familles concernées ?

Des conventions intercommunales et des solutions temporaires d’accueil seront explorées, afin de permettre à chacun de s’organiser sans fracturer le réseau social des enfants et des copains.

Comment les parents peuvent-ils s’impliquer ?

En rejoignant les groupes de dialogue local, en participant aux réunions publiques et en relayant les informations des associations et de la Vie associative, les parents d’élèves peuvent contribuer à façonner une solution durable et équitable.